Stockpile stewardship

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Un véhicule de rentrée du missile Peacekeeper est soumis à un test d'environnement accidentel.

Le stockpile stewardship est le programme américain de tests de fiabilité et de maintenance de son armement nucléaire sans recours à des tests en grandeur nature des armes.

Historique du programme[modifier | modifier le code]

Aucune nouvelle arme nucléaire n'ayant été produite aux États-Unis depuis 1992 les bombes déjà âgées deviennent potentiellement inopérantes car certaines matières les constituant vieillissent naturellement ou sous l'effet de la décroissance radioactive de certains isotopes comme le plutonium, l'électronique ou les matières organiques[1],[2]. Ce programme a été étendu à la notion de reconception basée sur une approche plus scientifique.

Relevant du département de l'Énergie des États-Unis (United States Department of Energy) il a donc pour objectif de tester par simulation informatique notamment (accompagné de manipulations ou essais ne sollicitant pas d'explosion atomique) et le cas échéant remettre en condition de fonctionnement l'arsenal nucléaire du pays, le stockpile stewardship utilisant essentiellement la simulation informatique recourant au Advanced Simulation and Computing Program. Nombre de laboratoires impliqués dans ce programme ont eu recours à des laboratoires universitaires pour des recherches assez fondamentales[3].

Sites et laboratoires[modifier | modifier le code]

Le programme stockpile stewardship s'appuie sur un grand nombre de sites expérimentaux[2] :

Références[modifier | modifier le code]

  1. (en) « Why we need to test nuclear weapons », sur Center for Security Policy
  2. a et b (en) « 20 years of success: Stockpile Stewardship », sur National Nuclear Security Administration
  3. (en) « Center for Simulation of Accidental Fires and Explosions - DOE », sur Uintah
  4. (en) « Nuclear Deterrence and Stockpile Stewardship », sur Los Alamos National Laboratory
  5. a b et c (en) « Stockpile Stewardship Program », sur Lawrence Livermore National Laboratory
  6. (en) « Meet a Machine: Z-Machine creates conditions found nowhere else on Earth », sur National Nuclear Security Administration

Liens externes[modifier | modifier le code]